La goutte – Maladie

Histoire :

Le terme de “goutte” est employé à partir du IXème siècle. Ont disait alors :

“le poison contenu dans les humeurs tombe goutte à goutte sur les articulations…”

(Source Pr. Bernard Mazières )

Lien vers Wikipédia – La Maladie de “La Goutte”

Hippocrate disait 500 ans avant J.C.

Au V e siècle avant Jésus-Christ, Hippocrate utilisa le terme de “podagre” pour décrire la goutte. Terme qui signifie en grec “pris par le pied”, allusion au piège attrapant l’animal par la patte. La goutte frappe en effet préférentiellement le pied et notamment le gros orteil. Par extension, on parlait de personne podagre pour qualifier un homme atteint de la
goutte.
Hippocrate notait déjà que la goutte touchait surtout l’homme, très rarement l’enfant et la femme avant la énopause. Il insistait sule rôle de l’hérédité et l’influence néfaste de la suralimentation sur la maladie.

Description du Dr Thomas Syndeham, 1683

Une description précise et colorée d’une crise de goutte a été élégamment écrite en 1683 par le Dr Thomas Sydenham, lui-même souffrant de goutte. :

La victime se couche et dort en bonne santé. Vers 2 heures du matin, il est réveillé par une douleur intense au gros orteil; plus rarement au talon, à la cheville ou au cou-de-pied. Cette douleur ressemble à celle d’une luxation, et pourtant les parties donnent l’impression que de l’eau froide a été versée dessus. Viennent ensuite des frissons et des frissons et un peu de fièvre. La douleur d’abord modérée devient plus intense. Avec son intensité, les frissons et les frissons augmentent. Après un certain temps, celui-ci atteint sa pleine hauteur, s’adaptant aux os et aux ligaments du tarse et du métatarse. Maintenant c’est un étirement et une déchirure violents des ligaments – maintenant c’est une douleur rongeante et maintenant une pression et un resserrement. La sensation de la partie affectée est si exquise et vivante qu’elle ne peut pas supporter le poids des draps ni du pot d’une personne qui marche dans la pièce.